Foire aux questions

Nous vous proposons de répondre, ici, aux questions les plus fréquemment posées par notre honorable clientèle.

Combien de temps le miso se conserve-t-il ? Et le miso damari ?

Le miso Massawippi se conserve pendant au moins 2 ans au réfrigérateur et on peut le garder de 3 à 6 mois à température ambiante. Avec son pH de 4,8, un taux de sel de 5 à 8% et un taux d’humidité de 49% à 51%, le miso est un aliment qui se conserve longtemps. On peut donc en garder un petit pot dans le tiroir de son bureau – question de remplacer avantageusement le café de 10h – ou, selon le cas, en apporter en voyage, sans qu’il soit nécessaire de le garder au frais. Dans ce dernier cas, si on a le bonheur de voyager sous les tropiques, la tasse de bouillon de miso constitue une excellente protection contre la « turista » !

Quant à lui, une fois ouvert, le miso damari se garde presqu’indéfiniement au réfrigérateur.

Peut-on consommer trop de miso ?

Comme son goût est très prononcé, il est peu probable d’en consommer trop, en un seul repas ou une seule prise. Quant à l’idée d’en consommer trop en une seule journée, par exemple, là aussi, cela est peu probable. Le miso étant un aliment salé, on se rend vite compte d’en avoir pris assez: on finit par avoir soif!

Le miso contient-il beaucoup de sel ?

D’une façon générale, le miso Massawippi est beaucoup moins salé que les miso de fabrication industrielle. Une portion de 10 g de miso Massawippi ne contient que 375 mg de sodium. C’est 1,5 fois moins qu’une portion de jus de légumes V8, 2 fois moins que le « Bovril au poulet réduit en sel », 3 fois moins que la soupe Knorr Swiss, 4 à 6 fois moins que les soupes de marque Habitant ou Campbell.

Il importe d’ajouter ici que le goût du sel, dans un aliment comme un bon miso biologique, n’est pas camouflé ou caché derrière des additifs alimentaires, des agents de conservation et des « rehausseurs de saveur », tels qu’on qualifie les additifs comme le glutamate monosodique (MSG), pour ne nommer que celui-là.

Aussi, la plupart des gens ne réalisent pas le fait suivant : la perception du goût du sel est une mesure bien peu précise pour pouvoir en évaluer la quantité. Tout le monde n’a pas la même sensibilité. De plus, entre le point où le goût perçoit un bon dosage de sel et celui où il perçoit qu’il y en a trop, la quantité totale de sel peut avoir augmenté jusqu’à plus de 6 fois!

Le couvercle est gonflé. Mon miso est-il perdu?

Absolument pas. Le gonflement du couvercle est un signe normal du fait que le miso est non pasteurisé et vivant: il respire.

Comment utilise-t-on le miso?

On utilise le miso en remplacement du sel, des cubes de bouillon, des sauces en bouteille, des concentrés de poulet ou de boeuf dans les soupes, les sauces, les vinaigrettes, les marinades, les trempettes, les tartinades et dans la plupart des plats préparés.

On devrait ajouter le miso non pasteurisé après cuisson, juste avant de servir, afin de préserver ses enzymes et ses lactobacilles. En général, il est plus facile d’ajouter le miso en le délayant préalablement dans un peu de bouillon, de liquide de cuisson ou d’eau tiède. À moins qu’on l’étende, avec parcimonie, directement sur un épi de maïs (blé d’Inde)!

Pourquoi le miso Massawippi est-il plus cher que les autres ?

Notre miso est 100 % biologique, de fabrication artisanale, de longue fermentation – au moins 2 ans – et non pasteurisé. Les autres miso bio sont généralement de fermentation beaucoup plus courte, soit 4 à 6 mois. De plus, notre premier ingrédient est le soya, comparativement au riz pour la plupart des miso.

La plupart des fabricants présentent le miso comme un condiment, souvent pasteurisé et emballé en sachet. Là, ses lactobacilles et ses enzymes ont été détruits, alors que les vitamines du groupe B sont sensibles à la chaleur. Notre miso artisanal est un aliment vivant qui contient une grande diversité d’enzymes et de lactobacilles. Il est fabriqué de manière à préserver ses qualités fonctionnelles: lente et longue cuisson du soya à basse température – jusqu’à 20 heures -, longue fermentation à la température ambiante, ce qui améliore ses qualités intrinsèques. De ce fait, il présente un plus large éventail de puissantes propriétés nutraceutiques. Par exemple, ses acides organiques fixent davantage les métaux lourds, sa teneur en isoflavones et en vitamines du complexe B est plus élevée. De plus, seule une longue fermentation permet de réduire la teneur en acide phytique contenu dans le soya; cet acide tend à freiner l’assimilation des minéraux essentiels tels que le calcium, le magnésium, le cuivre, le zinc et le fer.

Notre mission, liée à la promotion de la santé, exige que nous fassions des dégustations et participions à des expositions, environ une trentaine par année (40 fins de semaines sur 52, en 2002-2004). Le plus ancien fabricant de miso aux USA (South River) affirme n’avoir jamais fait de dégustation en magasin. De plus, chaque promotion qu’il fait est subventionnée à 50%, ce qui n’est pas le cas pour nous.

Notre équivalent aux États-Unis, le miso artisanal fabriqué par South River Miso Co., biologique, de longue fermentation, non pasteurisé et de haute qualité, est vendu à un prix comparable au nôtre. De plus, il est pratiquement impossible de trouver du miso japonais de fabrication artisanale sur le marché nord-américain. Il y a même des Québécois d’origine japonaise qui disent retrouver chez nous des saveurs oubliées. De toute façon, les bons miso du Japon restent au Japon.

Nous n’utilisons que des ingrédients de première qualité. Pour le premier, le soya, nous choisissons une variété bio locale à très haute teneur en protéines. Certains fabricants se contentent d’utiliser un tourteau de soya, un sous produit de l’industrie, trois à cinq fois moins cher. Notre riz est un Arborio biologique entier – très savoureux – partiellement poli et provenant d’Italie. Plusieurs fabricants utilisent plutôt des brisures de riz, six à huit fois moins cher. On sait que la qualité des intrants affecte directement la qualité du produit fini.

La plupart des équipements proviennent des USA et il faut les amortir. Aussi, au Québec, les mêmes emballages sont 3 fois plus cher que chez nos voisins du sud (la force du nombre). Nous les achetons en quantités moindres que celui qui produit un miso industriel. Il en est de même pour tout le matériel promotionnel.

Enfin, pour survivre, au Québec, dans un contexte de « WalMartisation » des mentalités, où le consommateur regarde généralement d’abord le prix, nous devons nous démarquer en offrant un produit de très haute qualité. Il y a un prix à payer pour cela, la valeur de notre travail et un prix au détail qui comprend la marge du distributeur (25% à 30%) et celle du détaillant (35 à 50% du prix final).

Enfin, goûtez-y, comparez et vous constaterez la différence.